Un rêve d'enfance...

Un rêve d'enfance...



Depuis très longtemps je rêvais de ce projet: prendre la brosse à dents, la tente et quelques copains pour partir à l'aventure: c'est arrivé le samedi de ce week end de Pentecôte: après d'apres discussions sur la destination,



la joie du projet ayant envahi tous les participants, nous avons d'abord décidé de nous faire remorquer sur le Chasseral. Puis Robert s'est lancé en avant, avec un espoir de recrocher ?



Après un point bas à 1100 m au travers de Fribourg nous sommes remontés pour arriver par la Berra en local de Gruyères. Quand je dis local, il y en a qui était vraiment plus local que nous, n'est-ce pas 1917? Félicitation à celui qui le voit encore !



Mais après une lutte acharnée et l'évocation d'autre noms que le dieu Eole, nous avons repris assez d'altitude pour poursuivre sur le Gantrich et passer sur Zweisimmen, le Rawyl, remonter sur Brigue



avec le secret espoir d'atteindre la Jungfrau, mais nous étions trop bas



mais toutefois assez confortable pour une splendide descente du glacier d'Aletsch



puis passer dans la vallée de Zermatt et...



Pour ceux qui douteraient, nous l'avons effectivement tutoyé!





Tant d'émotions nous ont comblés et nous avons mis le cap sur Rarogne afin d'y passer la nuit







Après une nuit si terrible que les lits tremblaient ( ne vous fourvoyez pas dans des suppositions vaseuses, demandez seulement des explications au responsable, vous le reconnaitrez facilement: c'est celui qui sera dans ses petits souliers la prochaine fois au terrain....), un petit déjeuner sympathique, seuls sur la terrasse de l'hôtel.....fermé!





De retour sur la piste de Rarogne, même Robert n'y a pas retrouvé son planeur



Ce qui fait que le prochain but



allait être difficile à atteindre, surtout avec un décollage à 15h!
Mais la météo n'était non plus pas avec nous: nous n'avons vu du Mont Blanc que cet amas de hauts cumuli à l'arrière plan



avant de remettre le cap sur les alpes bernoises afin d'atterrir à Zweisimmen, synchronisés, je vous prie!



Après assurance consciencieuse des machines





nous avons pris nos affaires pour se mettre en quête d'un gîte





Malgré une vache de nuit, l'humeur était au beau fixe pour le retour



Il n'existe malheureusement qu'assez peu de détails sur le raccrochage au ras des paquerettes au travers de la raffinerie de Cressier , à part peut être un commentaire tinté de philosophie de la part d'un inconnu vélivole qui répondait au commentaire très courroucé par la difficulté de reprendre un vague thermique du HB 1917 par une réponse assez philosophique: " c'est ça, mon vieux, le vol à voile"!
Mais finalement nous sommes tous rentrés à bon aéro-port,



et j'avoue même que nous avons profité honteusement de l'admiration de nos fans.....



Expérience fantastique à vivre ou revivre pour le bien du moral!